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etty hillsum - Page 3

  • Revoir Benjamin.

    Alors qu’on ne le fait quasiment jamais, regarder les informations à la télévision.
    Et revoir alors Benjamin Orenstein, avec qui on avait fait un voyage d’études à Auschwitz.
    Retrouver sa force de vie.
    Avoir les larmes aux yeux.
    En hommage, republier ce Bonheur du Jour de 2011 :

    10 février 2011. Avenir.

    A la fin d’une journée guidée par les ombres lumineuses d’Etty Hillsum, Irène Némirovsky, Hélène Berr, Anne Frank, et de leurs innombrables compagnes et compagnons,
    Alors que la nuit est déjà tombée,
    Dans un silence que d’innombrables plaintes muettes rendent assourdissant,
    Rejoindre l’entrée du camp d’Auschwitz-Birkenau, en marchant en tête à tête, lentement, près de Benjamin Orenstein.
    L’écouter parler, d’une voix parfois essoufflée mais toujours claire,
    De l’avenir.


  • Passer la soirée avec Christophe, Jon, Pierre et Matthieu.

    Passer la soirée à lire Se changer, changer le monde, de Christophe André, Jo Kabat-Zinn, Pierre Rabhi et Matthieu Ricard.
    Avoir choisi ce livre à la bibliothèque car il présente en exergue cette phrase d’Etty Hillsum :

    « Je ne crois pas que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur que nous n’ayons d’abord corrigé en nous. »

    Puis, relever d’autres phrases, parce qu’on aime faire ça, recopier des phrases dans un petit carnet, ou sur des petits bouts de papier, le plus souvent des dos d’enveloppes, et on les laisse sur les étagères, ou sur le bureau, ou sur la table, et parfois ils volètent dans la pièce et vont et viennent alors on les ramasse et on les relit, ou alors encore c’est quelqu’un de passage qui peut les lire si besoin :
    « Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde », Gandhi.

    « Il est fondamental de s’occuper de soi-même non par nombrilisme ou par égoïsme, mais pour protéger et restaurer ce qui fait notre humanité : notre intériorité », Christophe André.

    Ce sont des moissons de mots.